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voyage en Egypte

10 novembre 2008

Le quartier islamique et copte

Le Caire est comme toutes les grandes villes , d’une rue à l’autre on change de monde.le troisième jour de notre arrivée , nous sommes allés nous promener dans le quartier le plus ancien du Caire,  Khan El Ralili.

Khan El Ralili

Dans le quartier des mosquées, la vieille ville du Caire, se côtoient des mondes très différents, le souk touristique et juste à côté où l’on ne trouve plus aucun touriste un quartier miséreux. Ses habitants  vivent pieds nus , le plus souvent en guenille . Ils s’occupent de petits métiers recyclent rempaillent… Il est difficile d’imaginer qu’à deux pas, il y a la foule des touristes qui consomment, consomment et …consomment. On voit  d’ailleurs dans tout le Caire des enfants des rues qui portent sur leur dos ou dans des charrettes des montagnes d’ordures. Ils sont parfaitement reconnaissables à leur visage marqué par la misère.

Bab El  Futuh

C’ est une porte, bab, de l’ancienne enceinte du quartier des mosquées.  Avant l’iftar,  Les rues du souk sont désertes, Illuminées de jaunes  .  C’est un défilé de  constructions plus belles les unes que les autres dans un mélange de pierres et de bois :  mosquées,  madrasas,  fontaines,  rans ( d’anciens caravanserails du Moyen-Age), moucharabiers.

Le quartier copte

Construit avant le quartier des mosquées, c’est le plus vieux quartier du Caire mais ,comme les autres,il mêle les belles  attractions touristiques au dénuement le plus total. Un peu égarés dans « la zone indigène », on nous laisse déambuler avec indifference ,ou parfois bienveillance devant nos mines perdues mais j’ai le sentiment d’être une e.t. C’est une provocation d’être là, visiblement riches… Seuls les enfants expriment le mépris ou le rejet que n’osent pas dire leurs parents silencieusement hostiles. La prière est lancée de mosquée en mosquée. On a l’impression que le quartier est baigné par cette musique entêtante. On est soulagés d’en sortir. En rentrant sur la rocade, on passe devant le quartier des potiers qui semblent sortir de terre.

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7 octobre 2008

Dahab

A Dahab, faut se déchausser pour entrer dans les petits salons où l’on s’assoit par terre, sur des tapis rayés et colorés enroulés aux troncs arrondies des palmiers qui servent de dossiers  eux-mêmes recouverts de coussins aux couleurs vives. On peut y dormir , y  manger des plats frais et savoureux, y siroter des jus de mangue en fumant une chicha. Aux  charpentes de ces paillotes bédouines, de petits plumets de chameaux flottent au vent et le soir des lampes ajourées en terre cuites ou en osier recouvertes de voiles , des bougies plantées dans du sable au fond de bouteilles, émanent une ambiance calme et apaisante. Des chats des chiens s’invitent à votre table et les chants réguliers de la prière ajoutent encore à la douceur du lieu. Quand je rentre à Paris, je m’aménage un salon bédouin !

Dahab est un ancien village bédouin reconverti en guinguette pour touristes en mal d’air pur et de calme. Autour, il n’y a rien d’autre que la mer  et le désert. On s’y sent un peu au milieu de rien et la fête semble un peu artificielle dans ce vide alentours. De l’autre côté du golfe d’aqaba, on voit le soir s’allumer les lumiéres d’ une ville d’Arabie Saoudite. Avec un masque et un tuba, on peut voir plus de poissons en une demie journée qu’en une vie entière près de la Méditérranée ! Non, je plaisante ! Mais qu’en même c’est impressionant je n’en ai  jamais tant vu de toutes les formes et de toutes les les couleurs passé les coraux on tombe dans une mer bleu turquoise qui grouille de poissons au formes d’huitre, au bec  bleu de perroquet ,aux taches de couleur symétriques comme des papillons.Ils se laissent porter comme des feuilles.Ils ne nagent pas ils volent. Ils se dorent la tranche dans tous les courants, soulevant leur nageoires avec nonchalance le plus souvent, ou par à-coups frénétiques quand ils ont faim. Bon j’ai quand même croisé un serpent de mer dréssé comme un cobra et toutes dents dehors qui m’a fait effectué un demi tour contre le courant à la vitesse du requin .Renseignement pris c’est une espèce très dangereuse…fin de la douceur sous-marine.

7 octobre 2008

la felouque a West El Balad

L’homme à la felouque

West el balad est le centre ville du Caire.Sa place principale, Midan El Tarir conduit à un pont gardé par deux lions de pierre.Là la chaleur et la pollution sont suffocantes mais en longeant le Nil on peut emprunter une felouque pour une promenade sur le fleuve .Le contraste entre la ville bruyante et saturée et les petits ports d’accostage verdoyants  est total.Nous embarquons donc sur une de ses grandes barque à auvent qui déplie une voile gigantesque pour avancer sur le calme du Nil.  Le conducteur est un vieil homme- beaucoup de personnes agées travaillent au Caire-Nous longeons les côtes des deux îles de zamalek et Rhoda peuplées de jardins , de grands hôtels et de terrasses à parasol, de grands bâteaux péniches déstinés au touristes. Après un demi tour il nous invite à venir nous asseoir près de lui a l arrière allongés ou les pieds dans le courant tiède et lourd, nous sommes gagnés par son caractère paisible. Il nous raconte qu’il vient d’Assouan où il laisse sa famille pour de longs mois, toute la richesse etant concentrée au Caire , l’ exil devient obligatoire pour ses hommes . Il nous parle de sa vie et du pouvoir politique et l’on sent toute son amertume face à l’ opulence de l’état, un état voleur , Ali Baba nous dit-il .Des oiseaux rasent l’eau, nous ramassons une branche de papyrus qui traine dans le courant, des pêcheurs remontent un filet à la main sur une petite barque.Une fois rentrés l’homme s’emporte contre un des gardiens de felouque .Il se plaint de ne pas avoir été payé ! Nous avons donné de l’argent pour lui mais pas en mains propres.Nous partons désappointés.

22 septembre 2008

Chez nous

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Nous vivons à Heliopolis une ville construite il y a 100 ans par un Belge , le baron Empain, au nord est du Caire. La ville est aujourd'hui rattachée au Caire. C'est un endroit très agréable Ce qui nous a frappé au début ce sont les jardins.I l y a des pelouses et des bougainvilliers qui débordent des jardins. Ici c'est l'inverse de Paris la banlieue est riche et le centre ville pauvre. Cette richesse permet un certain liberalisme dans les conduites ,et une mixité culturelle et religieuse. C'est un quartier copte, il y a des femmes qui portent des jupes au genoux pendant le ramadan!

La rue principale, en tout cas pour nous et pour l'instant, c'est Shera Bagdad. On peut boire un thé sous les arcades sur de petites tables hautes et quand  le vendredi la rue devient pietonne, les cafés y installent leurs tables.

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