Dahab
A Dahab, faut se déchausser pour entrer dans les petits salons où l’on s’assoit par terre, sur des tapis rayés et colorés enroulés aux troncs arrondies des palmiers qui servent de dossiers eux-mêmes recouverts de coussins aux couleurs vives. On peut y dormir , y manger des plats frais et savoureux, y siroter des jus de mangue en fumant une chicha. Aux charpentes de ces paillotes bédouines, de petits plumets de chameaux flottent au vent et le soir des lampes ajourées en terre cuites ou en osier recouvertes de voiles , des bougies plantées dans du sable au fond de bouteilles, émanent une ambiance calme et apaisante. Des chats des chiens s’invitent à votre table et les chants réguliers de la prière ajoutent encore à la douceur du lieu. Quand je rentre à Paris, je m’aménage un salon bédouin !
Dahab est un ancien village bédouin reconverti en guinguette pour touristes en mal d’air pur et de calme. Autour, il n’y a rien d’autre que la mer et le désert. On s’y sent un peu au milieu de rien et la fête semble un peu artificielle dans ce vide alentours. De l’autre côté du golfe d’aqaba, on voit le soir s’allumer les lumiéres d’ une ville d’Arabie Saoudite. Avec un masque et un tuba, on peut voir plus de poissons en une demie journée qu’en une vie entière près de la Méditérranée ! Non, je plaisante ! Mais qu’en même c’est impressionant je n’en ai jamais tant vu de toutes les formes et de toutes les les couleurs passé les coraux on tombe dans une mer bleu turquoise qui grouille de poissons au formes d’huitre, au bec bleu de perroquet ,aux taches de couleur symétriques comme des papillons.Ils se laissent porter comme des feuilles.Ils ne nagent pas ils volent. Ils se dorent la tranche dans tous les courants, soulevant leur nageoires avec nonchalance le plus souvent, ou par à-coups frénétiques quand ils ont faim. Bon j’ai quand même croisé un serpent de mer dréssé comme un cobra et toutes dents dehors qui m’a fait effectué un demi tour contre le courant à la vitesse du requin .Renseignement pris c’est une espèce très dangereuse…fin de la douceur sous-marine.